Le FFS dénonce les « interrogatoires » de ses candidats
Le Front des forces socialistes (FFS), le plus vieux parti d’opposition, a dénoncé aujourd’hui dans un communiqué « les convocations » policières, « pour interrogatoires » adressées à ses candidats aux prochaines élections législatives algériennes du 10 mai.
« Présentées comme des enquêtes administratives elles s’apparentent, dans la réalité, à des enquêtes de police politique et peuvent être considérées comme des entreprises de pression, voire d’intimidation », dénonce le FFS. « Mener une enquête administrative sur réquisition des services de la wilaya (…) nécessite-t-il la convocation des candidats pour interrogatoires », s’interroge ce parti d’opposition.
Le FFS qui après deux boycotts consécutifs a décidé de participer aux prochaines législatives, « dit craindre que ces procédés n’entrainent une détérioration du climat, déjà lourd, dans lequel se prépare le prochain scrutin ». La dernière participation du FFS à des élections législatives remonte à 1997, le parti ayant boycotté les législatives de 2002 et de 2007.
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