vendredi 20 avril 2012

Les jeunes au cœur des sollicitations des partis

Valoriser les ressources humaines que recèle le pays, préserver la stabilité du pays et développer l’économie, tel est le triptyque qui, tel un leitmotiv, sort de la bouche des dirigeants politiques en campagne électorale pour les prochaines élections législatives du 10 mai. Les jeunes sont au cœur de leurs discours politiques. Des chefs de parti ont souligné la nécessité de les mettre à l’abri des «dérapages» et des «sollicitations» étrangères sous couvert de démocratie. Le SG du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, qui a insisté, hier à El-Oued, sur l’essor économique, a appelé à préserver les jeunes des «dérapages» et mis en avant l’importance d’orienter les jeunes vers les filières scientifiques pour faciliter leur insertion dans le monde professionnel. M. Ouyahia n’a pas omis de mettre l’accent sur l’importance de la stabilité de l’Algérie qui, a-t-il dit, a été épargnée par les évènements vécus par certains pays arabes pour des raisons liées, entre autres, à «l’aspiration des Algériens à la quiétude, la disponibilité des ressources du pays et la sagesse du président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, n’en pense pas moins, puisqu’il a appelé, de son côté, à Mascara, tous les partis «à veiller sur la stabilité et la sécurité du pays, acquises au prix des sacrifices consentis par des milliers d’Algériens». Il a estimé que la sécurité est un acquis qu’«il ne faut pas perdre en répondant aux appels venus de certains milieux étrangers qui, sous couvert de démocratie et de droits de l’Homme, visent à semer la discorde et la division parmi les Algériens comme ils l’ont fait avec d’autres pays». Pour le SG du FLN, le seul moyen de défendre le pays et sa stabilité est de participer massivement au scrutin du 10 mai prochain qui, estime-t-il, «sera une réponse claire à tous ceux qui doutent de l’exception algérienne», a-t-il ajouté. Dans ce contexte, il a rappelé que l’Algérie a été le premier pays de la région à asseoir, dès 1988, la démocratie et le multipartisme, affirmant que «ce processus s’est poursuivi, depuis un an, avec les réformes politiques et législatives initiées par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika».Moussa Touati (FNA) s’est intéressé, pour sa part, à l’exercice du pouvoir, en soulignant l’opportunité que représentent les élections du 10 mai prochain, pour le peuple algérien de «recouvrer sa souveraineté et son pouvoir de gérer les affaires du pays». Le président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam, a aussi appelé les électeurs, depuis Annaba, à être «perspicaces» pour faire «le bon choix» parmi les candidats aux législatives aux fins de dégager une Assemblée populaire nationale (APN) «réellement crédible et représentative».La nécessité d’une «nouvelle classe» de dirigeants politiques pour l’Algérie, qui a pansé ses blessures, a été soulignée à Béchar, par le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou. «Notre pays a rendez- vous, le 10 mai, avec la légitimité constitutionnelle qui permettra l’émergence d’un nouveau paysage politique», a-t-il affirmé. Le président du Rassemblement patriotique républicain (RPR), Abdelkader Merbah, a porté son intérêt sur la relation gouvernants-gouvernés, en s’engageant, hier à Constantine, à «rétablir la confiance du peuple envers les institutions républicaines».Abdellah Djaballah (FJD) a plaidé, à Maghnia (Tlemcen), pour un intérêt particulier au développement économique et social des régions frontalières, et avancé plusieurs propositions de son parti, comme celle relative à la gestion de la «Zakat» à travers «la création d’un ministère délégué au ministère des Finances».Pour sa part, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, a animé deux meetings à Djelfa et Médéa (Ksar El Boukhari). Le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Saïd, s’est déplacé à Blida. Quant au président du Front du changement (FC), Abdelmadjid Menasra, il était à Relizane (commune de Mazouna). Alors que, Bouguerra Soltani a animé un meeting à Annaba au nom de l’Alliance Algérie verte. Hamana Boucherma (PJ), Khaled Bounedjma (Fnjs), Amara Benyounès (MPA) et Ali Fawzi Rebaïne (AHD 54) ont animé des meetings successivement à Laghouat (commune d’Aflou), Relizane, Mascara et Saïda, et à Mostaganem, Souk Ahras et Khenchela. Abdelaziz Belaïd, Front El Moustakbal, Mohamed Cherif Taleb (Pnsd), Tahar Benbaïbeche (Fedjr El Djadid), Noureddine Bahbouh (Ufds) et Abdelkader Merbah (RPR), quant à eux, ont tenu des meetings électoraux, respectivement, à Boumerdès, El Bayadh, Oum El Bouaghi, Souk Ahras, Tébessa et Constantine. 

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