vendredi 30 novembre 2012

"Chahed oua chahid" une nouvelle pièce du TR de Souk Ahras


Le théâtre régional de Souk Ahras met la dernière main à une nouvelle production intitulée "Chahed oua Chahid" (Témoin et martyr) dont la générale est prévue pour début décembre, a indiqué l’auteur de cette oeuvre.
Mise en scène par Ayoub Amriche, également auteur du scénario, cette nouvelle pièce qui se présente sous forme de spectacle dansant, sera donnée à l’occasion de la célébration du 52ème anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, a-t-il précisé à l’APS.
Le spectacle où sont distribués 12 artistes entre danseurs et comédiens, célèbre des évènements phares et des figures symboliques de la Révolution et s’inscrit dans le cadre d’un programme établi entre les ministères des Moudjahidine et de la Culture au titre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance.
Ayoub Amriche soutient, à ce propos, que la mise en scène de cette nouvelle production du théâtre de Souk Ahras "combine le texte et l’image pour évoquer le présent en rapport avec le passé, comme un prolongement logique".
La structure du texte qui se décline sous forme de tableaux, a été conçue de manière à ce que l’expression corporelle et le langage chorégraphique se conjuguent dans une belle synergie pour dire et traduire des événements historiques réels.
Des événements qui ont constitué, selon Amriche, "l’esprit et l’âme de la Révolution" et qui seront communiqués sous "une forme artistique interpellant l’imagination et la sensibilité des nouvelles générations".
Le metteur en scène de "Chahed oua chahid" estime que le discours politique, devenu "trop compliqué" est surtout "tombé dans les poncifs académiques incapables d’atteindre l’esprit et la sensibilité du jeune". Pour Amriche, "c’est le recours à l’expression artistique dans toutes ses dimensions esthétiques et ses capacités d’impacter" qui demeurent "l’alternative pour toucher le récepteur quelle que soit sa catégorie".
L’impact qu’a pu avoir la troupe artistique du FLN dans la sensibilisation à la cause de la Révolution, notamment au plan international, dont elle fut un digne ambassadeur "devrait être source d’inspiration pour continuer à toujours produire des £uvres d’art sur notre histoire", a encore estimé l’auteur de "Chahed oua chahid".
APS

Le Festival du cinéma algérien de Lille célèbre le cinquantenaire de l’indépendance


 
La 9e édition du Festival du cinéma algérien de Lille (France) célèbrera du 7 au 16 décembre prochain le cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, lit-on sur le site Internet de cette manifestation cinématographique.
Un hommage sera rendu au cours de ce festival au réalisateur français et ami de la Révolution algérienne René Vautier à travers la projection du film documentaire "Le maquisard à la caméra" (2012) du réalisateur algérien Nasreddine Guenifi, dans lequel il jette la lumière sur le soutien de Vautier à l’Algérie durant la guerre de Libération nationale et son apport à la promotion du cinéma algérien.
Le film de 60mn retrace les premiers contacts de Vautier avec l’Armée de libération nationale (ALN) et le tournage du film "l’Algérie en flammes" qui a fait connaître la lutte du peuple algérien dans le monde.
René Vautier avait dirigé le centre de l’audiovisuel d’Alger de 1962, date de sa création, jusqu’à 1964.
Des longs métrages sont projetés durant cette manifestation. Il s’agit de : "Ben Boulaid" (2009) de Ahmed Rachedi, "L’Honneur d’un capitaine" (1982) de Pierre Shoendoerffer, "Le vent des Aurès" (1967), "Hassan Terro" (1968) de Mohamed Lakhdar Hamina et le film documentaire "Le silence du fleuve" (1992) de Mehdi Lallaoui et Agnès Denis.
D’autres films seront également projetés, à savoir : "Barakat" (2006) de Djamila Sahraoui, "Si Mohand Oumhand" (2008) de Rachid Benallal, "Automne… octobre à Alger" (1992) de Malik Lakhdar Hamina, "Le repenti" (2012) de Merzak Alouach et "La dernière image" (1986) de Mohamed Lakhdar Hamina.
Le festival du cinéma algérien de Lille, crée en 2003, est organisé par l’Association "Sud Nord Evolution" qui oeuvre à la promotion du cinéma algérien et des échanges culturels entre la France et la région du Maghreb.
APS

dimanche 11 novembre 2012

Cinquantenaire de l'indépendance de l’Algérie : Hommage à l'opéra italien à Alger



Un concert lyrique en hommage à l'opéra italien a été animé, jeudi à Alger, par la cantatrice italienne Felicia Bongiovanni et le maestro italien Francesco Di Mauro qui a dirigé pour l'occasion les musiciens de l'Orchestre symphonique national.

Un concert lyrique en hommage à l'opéra italien a  été animé, jeudi à Alger, par la cantatrice italienne Felicia Bongiovanni et  le maestro italien Francesco Di Mauro qui a dirigé pour l'occasion les musiciens  de l'Orchestre symphonique national.  Organisé dans le cadre de la participation de l'Institut culturel italien  aux célébrations du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, le concert  était une occasion pour le public algérois, venu très nombreux, de découvrir  l'univers de l'opéra italien. En présence de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, et plusieurs  membres du corps diplomatique accrédité en Algérie, le spectacle s'est ouvert  par une œuvre du compositeur algérien Sid-Ahmed Belli intitulée « El Hadhara »  (La civilisation) qui retrace, par la musique symphonique, de grands classiques  de la musique algérienne sur un rythme de musique chaâbi. Le compositeur italien Giuseppe Verdi, dont le bicentenaire de la naissance  sera célébré en 2013, a été à l'honneur dans le programme du maestro et de la  cantatrice qui ont harmonieusement interprété, avec les musiciens de l'Orchestre  symphonique, une partie du drame lyrique du compositeur intitulé «Nabucco»,  de la «Sinfonia», ou de l'opéra «Traviata». Après avoir chanté à l'occasion du 150e anniversaire de l'unification  de l'Italie, en 2011, Felicia Bongiovanni, nommée ambassadrice du Bel canto  (beau chant), a fasciné le public du Théâtre national algérien (TNA) par sa  voix et son jeu de scène qui exprime la nervosité dramatique et l'amour contenus  dans les textes de l'opéra italien.   D'autres classiques de l'opéra italien et de la musique symphonique  ont été interprétés, notamment «Manon Lescaut» et «Tosca» de Giacomo Puccini,  «Norma» de Vincenzo Bellini et  Cavalleria Rusticana de Pietro Mascagni, les  trois compositeurs étant considérés, après Verdi, comme les plus grands de l'opéra  italien.  Le maestro Francesco Di Mauro, coordinateur artistique de la fondation  «Orchestre symphonique sicilien», a dirigé durant cette soirée l'Orchestre symphonique national qui avait invité quelques musiciens européens, un premier pas vers  une collaboration méditerranéenne souhaitée par le maestro ainsi que le directeur  de l'orchestre algérien Abdelkader Bouazzara. Ce spectacle qui célèbre aussi les 50 ans d'amitié algéro-italienne  sera présenté une seconde fois, le 10 novembre, au Palais de la culture «Imama» à Tlemcen.     

EL MOUDJAHID