vendredi 29 mars 2013

La femme algérienne, symbole de détermination et de constance


Le ministre des moudjahidine, M. Mohamed Cherif Abbas a rendu hommage, jeudi à Alger, à la femme algérienne "symbole de détermination et de constance" saluant son rôle dans la libération du pays.
Le ministre qui intervenait lors d’une cérémonie organisée en l’honneur des moudjahidate à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’indépendance, a affirmé que la femme algérienne a répondu avec bravoure à l’appel du devoir pour la libération de son pays.
L’occasion était pour le ministre de rappeler l’atrocité des méthodes utilisées par le colonisateur français contre le peuple algérien "ne faisant aucune distinction entre hommes et femmes, jeunes et vieux".
Il a, par ailleurs, salué, la prise de conscience de la femme algérienne et son apport aux cotés de l’homme rappelant que beaucoup de femmes ont inscrit leur nom en lettres d’or dans l’histoire de l’Algérie".
La célébration des évènements nationaux conforte "l’unité de la nation et consolide l’esprit d’entraide et de cohésion entre les enfants de la société", a souligné le ministre qui a appelé à préserver le legs des chouhadas.
Plusieurs moudjahidate ont été distinguées à cette occasion qui a été marquée par l’organisation d’une exposition sur le combat mené par la femme algérienne pour la libération nationale puis l’édification de l’Algérie indépendante.
APS

mardi 19 mars 2013

19 mars 1962, la date qui a mis un terme à un long hiver (Cdt Azzedine)


 La journée du 19 mars 1962, date de la proclamation du cessez-le-feu en Algérie, avait mis une terme à un "long" hiver imposé aux Algériens par le colonialisme, a affirmé lundi à Alger l’ancien membre de l’Etat major général de l’Armée de libération nationale (EMG-ALN), le commandant Azzedine (de son vrai nom Rabah Zerari).
"Le mois de mars est le mois qui avait ouvert les portes du printemps pour l’Algérie", a indiqué le commandant Azzedine, dans une conférence au forum du quotidien Liberté, à l’occasion de la fête nationale de la Victoire, estimant que le 19 mars 1962 a mis un terme à un long hiver imposé par le colonialisme, "l’hiver le plus âpre que les Algériens aient jamais vécu".
"La journée du 19 mars est une grande date qui mérite son appellation de fête de la Victoire. Ce jour est gravé dans nos mémoires", a-t-il poursuivi.
Le commandant Azzedine, combattant célèbre de l’ALN pour avoir dirigé pendant des années le commandos de la wilaya IV historique, a établi, à cette occasion, un long réquisitoire des crimes commis par la colonisation durant la période de la guerre de libération nationale.
Il a souligné qu’en 1959, l’ancien Premier ministre français, Michel Rocard, alors inspecteur des finances, avait remis un rapport au délégué général Delouvrier, dans lequel il avait fait état de la mort d’une moyenne de 500 enfants algériens par jour.
"La France coloniale avait utilisé toutes les armes qui existaient à cette époque, excepté la bombe atomique, pour anéantir les Algériens et mettre fin à notre Révolution", a-t-il rappelé.
Il a également rappelé les assassinats commis par l’Organisation de l’armée secrète (OAS), créée par les ultras de la colonisation, malgré la proclamation du cessez-le-feu.
Selon le commandant Azzedine, l’action meurtrière de l’OAS a été mise en échec grâce à la décision des dirigeants de la révolution de réorganiser la Zone autonome d’Alger.
"Il a fallu du temps pour nettoyer et mette hors d’état de nuire les éléments de l’OAS. La décision d’en découdre avec l’OAS fut accueillie avec joie par tous les Algériens", a-t-il dit.
APS

dimanche 17 mars 2013

La pièce de théâtre "Dialogue", présentée mercredi 20 mars à Paris


La pièce de théâtre "Dialogue", adaptée et mise en scène par Jean Quercy, inspirée de l’œuvre de Germaine Tillion, sera présentée mercredi 20 mars dans la capitale française, à l’initiative de la compagnie "Théâtre Averse", a indiqué samedi le metteur en scène et directeur de cette compagnie théâtrale dans un entretien à l’APS.
Cette pièce de théâtre met en scène une page méconnue de la guerre de libération nationale, notamment, la tentative de Germaine Tillion d’amorcer un dialogue entre le gouvernement français et le Front de libération nationale (FLN) pour mettre fin à la spirale de violences qui a marqué un épisode sanglant de la guerre d’Algérie, à savoir la "Bataille d’Alger" en 1957.
La violence des attentats terroristes, qui ont meurtri l’Algérie durant les années 1990, est également évoquée dans cette pièce, selon le metteur en scène.
"Le spectacle met en scène Germaine Tillion, durant la période 1954-1957 mais aussi la fin des années 90, quand l’Algérie est secouée par une vague d’attentats terroristes. Le travail d’adaptation à la scène a été réalisé avec le souci d’une très grande fidélité à aux écrits de Germaine Tillion", a expliqué Jean Quercy.
"Seuls sont modifiés les noms de certains de ses interlocuteurs, les conditions de leur rencontre et une partie de leur histoire personnelle, pour ne pas risquer de porter tort à des personnes encore en vie aujourd’hui et qui pourraient ne pas se reconnaître dans l’adaptation théâtrale", a-t-il précisé.
"Le choix a été fait de se placer essentiellement du point de vue de Germaine Tillion, sans chercher à embrasser ceux des autres acteurs du conflit franco-algérien", a tenu à souligner le metteur en scène et directeur de la compagnie "Théâtre Averse".
Pour le metteur en scène, le spectacle doit surtout permettre au public de comprendre l’enchaînement des faits historiques complexes et mal connus de cette période coloniale.
"Dialogue" a été adaptée des textes de Germaine Tillion, publiés aux éditions Tirésias sous le titre : "Les ennemis complémentaires" et réédité avec d’autres textes par les éditions du Seuil sous le titre "Combats de guerre et de paix".
Ethnologue, Germaine Tillion a joué un rôle considérable durant la guerre d’Algérie, luttant énergiquement contre la misère imposée par le système colonial contre la population algérienne et violemment dénoncé l’usage de la torture et les exécutions sommaires pratiquées par l’armée française contre les militants du FLN.
APS

jeudi 14 mars 2013

"La fontaine d’Or" : un spectacle pour enfants sur la guerre d’Algérie au Cca le 29 mars


"La fontaine d’Or", un conte pour enfants sur la guerre d’Algérie, ouvert aussi aux adultes, écrit par Geneviève Buono et Claude Chevallier, est programmé le 29 mars prochain au Centre culturel algérien (Cca) à Paris, annoncent les organisateurs.
Inspiré de faits réels, ce spectacle raconte l’histoire familiale de Geneviève Buono, celle de son père Christian Buono et de son oncle Maurice Audin, deux militants pieds noirs qui ont rallié la cause du peuple algérien dans son combat contre le colonialisme français.
Mise en scène par Lounès Tazairt, "La fontaine d’Or" raconte, à travers les aventures de "Nadia", une jeune paysanne, l’histoire de la lutte du peuple algérien pour son indépendance, en mettant en avant le soutien de français et de pieds noirs en faveur de la cause algérienne.
Interprété par le duo Geneviève Buono et Claude Chevallier (au luth et à la guitare), ce spectacle transporte le spectateur au coeur d’un pays en lutte "avec quelque évocations des contes des Mille et Une Nuits", résume-t-on dans l’affiche du spectacle.
D’une durée d’une heure,"La fontaine d’Or" est le produit d’une synergie née de la rencontre des auteurs avec le metteur en scène, l’historien Alain Ruscio, lors d’une manifestation de l’ Acca (Association des combattants de la cause anticoloniale), fondée par Christian Buono il y a 30 ans, et de la scénographe Elena Ivanova qui a passé toute son enfance en Algérie.
La Compagnie "Sophie l’a dit", à l’origine de ce spectacle, a choisi de présenter l’histoire de Geneviève Buono dans "Un conte sans stress", accessible à tous sur le modèle du répertoire de la tradition des contes algériens.
APS

dimanche 3 mars 2013

AGRICULTURE : UNE FRESQUE POUR COMMEMORER LE CINQUANTENAIRE


Le pavillon central du palais des expositions s’est transformé en une véritable fresque ouverte sur le monde rural et l’expansion de l’agriculture algérienne, avec paysages dupliqués sur la société rurale et le développement agricole depuis l’indépendance nationale à nos jours.
Des tableaux, grandeur nature, ont été montés pour illustrer la contribution du monde rural à la guerre de libération et au développement de l’agriculture vivrière pendant l’époque coloniale, a-t-on constaté samedi lors d’une visite guidée de la Grande exposition du secteur de l’Agriculture et du Développement rural au profit de la presse nationale et étrangère.
Organisée à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance, l’exposition redonne aux Algériens, à la fois l’histoire du monde rural entre hier, aujourd’hui et demain, et permet au visiteur de découvrir les aspects de la vie quotidienne dans les différends territoires ruraux.
Le parcours commence par le monde rural qui a enfanté la guerre de libération. Des casemates et des gourbis où se cachaient les Moudjahiddine, une forêt calcinée par le napalm, les lignes Challe et Morice, sont là pour témoigner du combat de l’Algérie pour son indépendance.
"Le monde rural veut faire passer, à travers cette exposition, un message de loyauté aux Chouhada et moudjahidine", a souligné le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa aux journalistes venus visiter cette manifestation avant son ouverture officielle lundi.
Il a ajouté que le choix de l’organisation de cette exposition du 18 au 24 février, est porteur de beaucoup de messages puisque ces dates représentent respectivement la journée nationale du Chahid et la nationalisation des hydrocarbures, une richesse mise au service du développement.
D’autres paysages illustrent également le monde rural et les différents programmes engagés dans le cadre de la politique du renouveau agricole et rural comme la protection du patrimoine forestier, du barrage vert, des zones humides et la lutte contre la désertification.
Le pavillon central du palais des expositions s’est transformé en une véritable fresque ouverte sur le monde rural et l’expansion de l’agriculture algérienne, avec paysages dupliqués sur la société rurale et le développement agricole depuis l’indépendance nationale à nos jours.
Des tableaux, grandeur nature, ont été montés pour illustrer la contribution du monde rural à la guerre de libération et au développement de l’agriculture vivrière pendant l’époque coloniale, a-t-on constaté samedi lors d’une visite guidée de la Grande exposition du secteur de l’Agriculture et du Développement rural au profit de la presse nationale et étrangère.
Organisée à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance, l’exposition redonne aux Algériens, à la fois l’histoire du monde rural entre hier, aujourd’huiet demain, et permet au visiteur de découvrir les aspects de la vie quotidienne dans les différends territoires ruraux.
Le parcours commence par le monde rural qui a enfanté la guerre de libération. Des casemates et des gourbis où se cachaient les Moudjahiddine,une forêt calcinée par le napalm, les lignes Challe et Morice, sont là pour témoigner du combat de l’Algérie pour son indépendance.
"Le monde rural veut faire passer, à travers cette exposition, un message de loyauté aux Chouhada et moudjahidine", a souligné le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa aux journalistes venus visiter cette manifestation avant son ouverture officielle lundi.
Il a ajouté que le choix de l’organisation de cette exposition du 18 au 24 février, est porteur de beaucoup de messages puisque ces dates représententrespectivement la journée nationale du Chahid et la nationalisation des hydrocarbures,une richesse mise au service du développement.
D’autres paysages illustrent également le monde rural et les différents programmes engagés dans le cadre de la politique du renouveau agricole et ruralcomme la protection du patrimoine forestier, du barrage vert, des zones humideset la lutte contre la désertification.
Les organisateurs ont construit dans l’enceinte du pavillon central une maison rurale traditionnelle et une autre moderne, ainsi que des kheima,ces fameuses tentes des populations des régions arides et semi-arides.
Le visiteur pourra également voyager, à travers cette exposition, dans les hauts plateaux et le grand sud où il découvrira le mode de vie des populations et les différentes ressources animales et végétales qu’ils recèlent.
"C’est une halte pour relever le défi et faire croire aux Algériensque le rural c’est l’avenir et c’est des potentialités à découvrir et à valoriser.Nous voulons, à travers ce message, renforcer les liens de reconnaissance et d’amour des Algériens vis-à-vis de l’agriculture et leur monde rural", a indiquéle ministre.
En quittant le monde rural, le visiteur découvre un autre espace réservé au savoir et aux connaissances, qui met en exergue les connaissances locales traditionnelles et les résultats des recherches et des études en relationavec l’activité agricole et sa valorisation, ainsi que les méthodes spécifiques d’accompagnement et d’appui de la recherche fondamentale et appliquée dansl’exécution de la politique du renouveau agricole et rural.
Et puis il y a le grand espace réservé à la filière ’’Alimentation’’ où sont exposées les différentes filières alimentaires notamment les céréales,les viandes, les laitages et les maraîchers.
La symbolique de cette exposition réside dans le combat des populations des douars et des zones rurales isolées pendant la guerre de libération nationale et leur rôle dans la réappropriation de la terre.
Il s’agit également de rappeler que les richesses de la terre pendant la colonisation étaient exploitées par les colons et dont la production était destinée exclusivement à la métropole dans une véritable entreprise permanentede vol et de spoliation des biens des algériens.
Le ministre a souligné, dans ce contexte, que les disponibilités alimentaires du pays ont été multipliées par huit depuis 1962, alors que la production agricole a quadruplé en 50 ans.
Cette exposition sera inaugurée officiellement lundi au palais des expositionset ouverte au grand public. Des visites organisées d’écoliers, d’agriculteurs venant de toutes les wilayas, sont également prévues tout au long de cette manifestation,selon les organisateurs.
APS