jeudi 7 novembre 2013

’Memoria’ supplément de "El-Djazair.com" consacré à la Révolution de Novembre


"Aux origines du 1er Novembre. La part du politique dans la révolution" est le titre du supplément mensuel d’histoire "Mémoria" du magazine "El-Djazair.com", paru à l’occasion du 59ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale.
A travers une centaine de pages, ce supplément propose un flash-back sur la participation algérienne aux élections de 1945 à 1947 et les évènements ayant marqué la période 1945-1954 dont l’activité politique de l’UDMA, le PPA, le MTLD et l’Association des oulémas.
Les écrits, illustrés d’anciennes photographies des symboles du nationalisme algérien et de la lutte algérienne contre l’occupant français comme, notamment, Ferhat Abbas, Messali Hadj, Hocine
Lahouel, Mostefa Benboulaïd et Mohamed Belouizdad, montrent, entre autres, comment l’administration coloniale truquait les scrutins et l’attitude des autorités coloniales envers les nationalistes algériens.
Un volet est consacré à l’Organisation spéciale (OS), sa naissance, ses leaders, ses militants et responsables régionaux, dont Hocine Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf, Ahmed Mahsas, Ahmed Ben Bella, M’hamed Yousfi et Souidani Boudjemaa, tandis qu’un autre met en lumière le journal El Moudjahid, considéré comme "un organe central qui a servi la Révolution algérienne pour exprimer ses positions et préciser sa doctrine".
Une partie, intitulée "Le congrès de la Soummam. La primauté du politique sur le militaire" et illustrée par des visages souriants en haut de la page de Abane Ramdane et Larbi Ben M’hidi séparés par la maison ayant abrité le congrès à Ifri Ouzellaguen, revient sur les principaux évènements de la période allant de 1956 jusqu’aux négociations d’Evian.
Le supplément comporte aussi un hommage au général et homme politique vietnamien Vo Nguyen Giap (décédé en octobre 2013), sous le titre "Un ami de l’Algérie s’en est allé" dans lequel Leila Boukli et Boualem Touarigt évoquent le parcours militant et politique du défunt.
Dans sa lettre, l’éditeur du magazine, Ammar Khelifa, a relevé que "seule la mémoire collective, comme un fait vital et impératif, peut soutenir la vivacité des lueurs d’antan et se projeter dans un avenir stimulant et inspirateur. Elle doit assurer chez nous le maintien et la perpétuation des liens avec les valeurs nationales et le legs éternel de la glorieuse révolution de Novembre".
Il a estimé que les moudjahidine et moudjahidate "se doivent davantage de réaffirmer leur mobilisation et leur engagement dans le soutien du processus national tendant à éterniser et à sacraliser l’esprit chevaleresque de Novembre", soulignant que "ceci n’est qu’un noble devoir envers les générations montantes, qui, en toute légitimité, se doivent aussi de le réclamer". Précisant que "raviver la mémoire, la conserver n’est qu’une détermination citoyenne et nationaliste", l’éditeur a fait savoir que "toute structure dépouillée d’histoire est une structure sans soubassement et toute nation dépourvue de conscience historique est une nation dépourvue de potentiel de créativité et d’intégration dans le processus de développement".

APS

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